mercredi 23 février 2011

"Le reflet est pour les couleurs ce que l'écho est pour les sons." [Joseph Joubert]








4 Photos pour illustrer cette jolie citation.
Sans couleurs, le sens reste le même et la beauté est conservée.

"Lire, c'est voyager ; voyager, c'est lire." [Victor Hugo]

C'est un petit pré-tirage pour faire patienter!
J'espère attirer votre œil avec ces 5 premières photos prises au Guatemala.
Je dois juste vous avouer une chose, pour ne pas m'approprier ces images, ce sont les photos prises
par mon père. Il est rentré très récemment de ce voyage
Avant de partir, je lui ai demander de prendre quelques clichés des idées qui me passaient par la tête et si elles
se présentaient devant lui,....en revenant, il m'a montré et j'étais loin d'être déçu!
Celle-ci font partis de celle que je lui ai "Commandé".
Ce sont des "photos prises à deux" car l'idée et le sentiment transmis par la photo viennent de celui qui la prend
(l'esthétique et l'élégance) et de celui qui la pense (message).


Entre




 Couleur





 Disparité






 Nature





 Ambiance



Tradition


Voilà à quoi peut ressembler brièvement le Guatemala.

 

samedi 4 décembre 2010

"Sans rêve, on devient un animal morne, un promeneur égaré." [Frédéric Beigbeder]



J'aime vraiment beaucoup cette photo.
Elle contredit directement la citation précédente.
Car on peut voir, à travers le vitre de la porte, le rêve de tout chat. Les caresses.
Mais cette représentation est assez caricaturale, elle est parfaite. La maitresse 
 caressant un autre chat. On sent le regard jaloux du chat gris envers le chat blanc.





 Attention "chien rêveur"!
L'animal ne prenant pas vraiment son rôle de gardien très à cœur.

vendredi 26 novembre 2010

"Un paysage est le fond du tableau de la vie humaine." [Bernardin de Saint-Pierre]



En apercevant ce paysage derrière cette voie ferrée, on a envie et on ressent le besoin
de suivre ce chemin pour plonger dans cette toile.





Le plus merveilleux des coucher de soleil, pour moi. Devant, on avait l'impression du début d'une obscurité éternelle! 
Comme si Râ mourrait.
La température ambiante nous réchauffais, mais les frissons et le froid dans le dos étaient tout de même présent.
C'était une magnifique frayeur et
une aquarelle unique.




Depuis des années, l'homme pratique cette randonnée vers ""l'Aiguille du midi", il
ne s'en ai jamais lassé. Une sensation de lutte interne pour arriver jusqu'au bout de ses forces.
"Ce chemin n'a jamais changé".





Après le travail de la terre, la prospérité règne sur le champs gouverné par l'olivier.





Ce paysage m'a tellement frappé que la pluie qui coulait à flot à cet instant se mêlait à mes larmes.
Malheureusement, sous la puissance des cordes, j'ai dû ranger mon objectif. La suite était à couper le souffle
lorsque les rayons du soleil traversaient les rayons de la pluie. 
Un sublime mélange.



 


Sentiment de "LÂCHER PRISE".





Une frontière indissociable entre l'obscurité et la noirceur du terrestre, et la beauté
 et virtuosité des cieux. 



Photo d'un matin hivernal.
On ressent la fraicheur dans cette photo.



Rapprochement souhaité par l'homme entre les contrées paisibles et éloignées
et la civilisation industrielle dénaturée.


vendredi 19 novembre 2010

"Ce n'est pas parce que tu as une personnalité que tu as de la personnalité !" [Quentin Tarantino]


"L'histoire de l'Europe Occidentale est un destin voulu,
celle de l'inde est un destin fortuit".
[Cette photo est prise à Londres.]


Renfermement d'une personnalité musicale. L'art n'a pas à être confiné, il
doit être divulgué et exposé.







Modèle d'un sculpteur rendu à l'état de marbre.
Une personnalité représentée par l'art.





Le jour d'un "casse" en ville par un groupe de manifestants, justement, lors d'un 
regroupement festif, les policiers ont "mis les bouchées doubles" et ont calmé l'ambiance.
Et, dans cette ambiance de rétablissement, de méfiance et non de joie, du côté des 
forces de l'ordre, après avoir parlé à un policier qui nous expliquait que "nous ne pouvions pas passer par là"
pour telles et telles raisons, derrière lui se tenait l'homme de la photo, sérieux et jouant à tétris.
CONTRASTE!






 "La jeunesse est une période où l'on se déguise, comme disait Picasso, où l'on cache sa personnalité. C'est une période de mensonges sincères"....




Mais personnellement, je ne pense pas que se soit la seul période de
notre vie concernant cette attitude...







"Je plains un homme sans vache, je plains un homme sans mouton, mais question d'un homme sans cheval, dur pour lui de rester au monde." [John Millington Synge]


 On dit que, globalement, à côté des hommes, les autres
êtres vivants sont des "bêtes". Aucune morale, aucune raison, une parfaite insouciance du 
choix et des sentiments. L'instinct maternel est tout de même conservé. Non?
 



Le Cochon, la Chèvre et le Mouton

Une Chèvre, un Mouton, avec un Cochon gras,
Montés sur même char s'en allaient à la foire :
Leur divertissement ne les y portait pas ;
On s'en allait les vendre, à ce que dit l'histoire :
Le Charton n'avait pas dessein
De les mener voir Tabarin,
Dom Pourceau criait en chemin
Comme s'il avait eu cent Bouchers à ses trousses.
C'était une clameur à rendre les gens sourds :
Les autres animaux, créatures plus douces,
Bonnes gens, s'étonnaient qu'il criât au secours ;
Ils ne voyaient nul mal à craindre.
Le Charton dit au Porc : Qu'as-tu tant à te plaindre ?
Tu nous étourdis tous, que ne te tiens-tu coi ?
Ces deux personnes-ci plus honnêtes que toi,
Devraient t'apprendre à vivre, ou du moins à te taire.
Regarde ce Mouton ; a-t-il dit un seul mot ?
Il est sage. - Il est un sot,
Repartit le Cochon : s'il savait son affaire,
Il crierait comme moi, du haut de son gosier,
Et cette autre personne honnête
Crierait tout du haut de sa tête.
Ils pensent qu'on les veut seulement décharger,
La Chèvre de son lait, le Mouton de sa laine.
Je ne sais pas s'ils ont raison ;
Mais quant à moi, qui ne suis bon
Qu'à manger, ma mort est certaine.
Adieu mon toit et ma maison.
Dom Pourceau raisonnait en subtil personnage :
Mais que lui servait-il ? Quand le mal est certain,
La plainte ni la peur ne changent le destin ;
Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.



 La beauté même de la vache. Pure, douce, touchante et câline. Mais même
avec ces caractères, vous l'auriez approché avec ses cornes??

La prudence humaine est malheureusement trop excessive. Le moindre
détail la fait trembler, jusqu'à l'inoffensivité de l'animal le plus doux et
le plus peureux. La peur des autres et d'ailleurs, de n'importe quel être sur cette terre,
est omniprésente concernant l'homme. Vous verrez. La prochaine fois que vous rencontrerez
une vache, allez doucement et progressivement sur son museau, sans éprouver
un seul soupçon de crainte et vous vous rendrez compte par vous même, que c'est de
vôtre propre peur que la vache à peur.




 Comme chaque enfant, le veau savoure les saveurs maternelles de ces premiers mois.
Et comme chaque enfant, malheureusement, aucun ne se souvient de ces jours vécus.
Pourtant se sont de merveilleux moments, les moments d'acquisitions et d'assimilation à la "vie".
On y prend goût.
 




Pensée pour la "BARRIÈRE" si grande imposée par l'homme vis à vis de 
ces semblables: les animaux.
A travers certains regards, on ne sent pas un animal.

dimanche 14 novembre 2010

"De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme." [Nicolas Boileau]






Les chamois alpins ne fuient plus à l'approche humaine,
l'homme a une "magnifique" capacité:
celle de dénaturé la plupart des éléments qu'il fréquente.




Dans cette vallée se situe un barrage, une centrale d'épuration et
la frontière Suisse/France peuplée de stations services, de stations de skis
et de grandes surfaces. 
Pensez vous réellement que tout le monde est comblé après ça?




L'instinct et les sens du félin ne se trompent que très rarement.
Son regard et sourire moqueur sont pour vous évidemment.




Le canin, lui, est méfiant,
inquiet, le regard vide, il comprend,
il aboie, son maitre est la.

L'homme pense être le maitre du chien, 
mais au final,
si ce dernier aboie, c'est le maître qui vient.






La Sauterelle
Saute, saute, sauterelle,
Car c'est aujourd'hui jeudi.
Je sauterai, nous dit-elle,
Du lundi au samedi.
Saute, saute, sauterelle,
A travers tout le quartier.
Sautez donc, mademoiselle,
Puisque c'est votre métier.
Robert Desnos



 


Face à l'homme, le chien prédomine, 
d'humeur jouasse il sait s'arrêter pour se reposer.
L'homme, lui, conquit par son divertissement,
se perdra dans son plaisir.

"Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité." [George Sand]


 Les merveilles de la nature sont souvent les plus petites.



Comme le disait Racine, "aimer un être c'est le rendre transparent".
Le laisser être traversé par la "Lumière".




 "Qui s'y frotte s'y pique".
L'abeille est bien la seule à comprendre cette expression.



 La fleur est la Mère des papillons. Elle les produit et les nourrit.




 Le vent souffle son odeur,
caressant cette fleur,
elle frissonne à son arrivée.
C'est la fin de l'été.




 Progression d'automne.



A la fenêtre,
les feuilles l'imitent.



Se fondant dans le décor, le papillon se pose
et pose sous le projecteur du soleil.


La perfection du orange perturbe les autres couleurs
Couleurs flamboyantes d'automnes.
Une agression naturelle et visuelle.